En cette période de vacances scolaires et de grosses pluies, la saison des pluies complique davantage la vie des ménagères en Guinée. Nous avons voulu comprendre à travers ces paragraphes sui suivent
Dans les marchés de Conakry, comme à Madina ou à Enco 5 par exemple, les prix des denrées de première nécessité ne cessent de grimper. La tomate, le piment, le riz local ou encore les feuilles de patate sont devenues plus chers à cause de la rareté liée aux difficultés d’approvisionnement en cette période de grandes vacances et de grandes pluies, période de soudure.
Les routes vers l’intérieur du pays sont souvent impraticables à cause des pluies, ce qui ralentit le transport des produits agricoles vers la capitale, les grandes agglomérations. Les commerçantes, quant à elles, doivent faire face à la détérioration rapide des marchandises due à l’humidité.
Cette situation affecte directement le quotidien des familles guinéennes, dont le pouvoir d’achat reste souvent limité. Avec les enfants à la maison durant les vacances, les dépenses alimentaires augmentent,
Tandis que les revenus, eux, stagnent. Beaucoup de femmes doivent revoir leur budget à la baisse ou remplacer certains produits devenus inaccessibles. Dans les quartiers populaires,
Les marchés continuent de vivre, dans la boue parfois, entre parapluies, paniers en plastique et échanges animés. Une réalité guinéenne bien visible, à laquelle les autorités doivent prêter attention.
Hawa THIAM
