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Guinée

Guinée/CNRD-médias : pourquoi toujours pas de reconnaissance et de confiance ?

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Ont-ils pris le pouvoir ensemble, y a t-il un contrat, une convention ou une réédition de compte ? En tout cas, selon des observateurs, ces questions méritent bien d’être posées au regard de tout ce que lie le Comité national de rassemblement et de Développement -CNRD et la presse guinéenne.
Des incompréhensions qui ont provoqué le tard chez les médias en créant un climat de méfiance par le simple fait de certains « professionnels des médias ».

Arrêtons-nous un moment et regardons ce que chacun fait l’un pour l’autre. Ce que chacun fait avec l’autre autour du bien commun en partage ( la Guinée). Car, depuis sa prise de responsabilité le 05 septembre 2021, le CNRD, défini plus haut a eu de grosses pensées pour le monde la presse en Guinée. On peut ne pas reconnaître certes.

Voici ces militaires, de toutes les façons à travers ses différents gouvernements qui ont pensé que le journaliste, au-delà de son travail traditionnel, peut aussi être autrement utile à la nation.  C’est pour quoi, sauf par ignorance sinon, des postes de responsabilité en faveur des Hommes de médias, il y en a eu lieu et ce, à tous les niveaux. Des expériences avérées ont eu lieu au sein du gouvernement comme ailleurs.

Ce qui est d’une rare fois, les journalistes ont été nommés partout dans des postes de responsabilité par exemple comme :
– Ministre de l’information
– Chef de cabinet,
– Secrétaire Général,
– attaché de cabinet
– Conseiller,
– Directeur,
– Des affections dans les ambassades,
– Que dire encore ?

Voici sans doute quand même, sans risque de se tromper, des réalités qui reflètent une certaine reconnaissance du Comité national du rassemblement et du développement-CNRD aux hommes de médias mesurant bien-entendu, la valeur et le poids dont ils représentent pour un pays en faveur de la nation perché vers la démocratie.

Puisque le travail de l’homme n’est pas d’une certaine perfection, une qualité qui n’appartient qu’Allah mais, le pouvoir de Conakry depuis le 05 septembre a toujours voulu une collaboration avec le monde de la presse. Pas pour des raisons de corruption vis-à-vis de son devoir régalien, qui est celui d’informer sans contraintes mais pour une stabilité dans le pays afin de conduire à bien, cette période exceptionnelle(transition ) que nous prophétisons la toute dernière dans notre, pour un retour à l’ordre constitutionnel.

C’est vrai des tractations il y en a eu entre la presse et les autorités par le travail de certains de la corporation mais, cela ne voudrait pas dire que les deux entités n’ont aucun intérêt à se méfier l’une de l’autre. 

En référant du paragraphe plus haut qui parle de nomination, si certains n’ont pas eu la même chance d’avoir ces privilèges, cela ne pourrait en aucun moment tuer en eux, leur responsabilité, leur intégrité et patriotisme pour la bonne pratique de ce métier qualifié de Noble mais, que certains  polluent aujourd’hui malheureusement par leur façon de le pratiquer.

Brûler ce pays à travers une instabilité provoquée par le travail et le comportement de l’un ou de l’autre, n’est à l’avantage de personne. Nous n’avons qu’une seule et unique partie en partage, c’est la Guinée, une bâtisse pour laquelle, nous devons tous contribuer.

Nous restons confiants que si chacun faisait ce qui lui revient comme rôle, personne, je dis personne ne pourrait se plaindre de l’autre. La Guinée d’abord et les guinéens, avant soi-même.

Aux autorités de la transition, comprenez que pour la gestion du pays, un bien commun à tous, personne ne devrait être mis à côté comme cela a d’ailleurs heureusement été prouvé pour les journalistes à travers les nominations citées plus haut.

Aux Journalistes,

Chers collègues de la coopération.  Sachez que notre métier reflète un pouvoir, nous avons un pouvoir, jouons donc, notre rôle d’informer dans le strict respect des principes sacro-saints de notre métier.

Quand ce pays avance , se développe c’est en faveur de tout le monde mais, quand il s’écroule par le travail de chacun de nous, c’est au détriment aussi de tout le monde. Que Dieu nous en garde.

De tout ce qui précède, le CNRD n’aurait conditionné aucune récompense en termes de retour sur investissement avec les journalistes. Peut-être la seule chose qu’il pourrait parfois demander et cela s’avère normal. C’est la stabilité pour une sécurité publique. C’est le respect des principes qui garantissent la noblesse du métier de journaliste. ( Éthique et Déontologie

Taban SYLLA– 00224626103872

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