Le recensement administratif à vocation d’état civil (PN-RAVEC) s’achève le 20 juin 2025 à partir de 18h 00. Pour en savoir de plus, le reporter du site d’information en ligne le www.rtgguinee.info est allé à la rencontre de l’officier d’État civil de Matoto ainsi que certains citoyens, ce mercredi 18 juin.
Parlant du processus de recensement dans sa commune, le Directeur de l’État civil de Matoto, Kémo Djoubaté, a tout d’abord salué cette initiative du Président de la République, Son Excellence Général Mamady Doumbouya, qui dans son slogan révèle « Un guinéen, une identité ».
S’exprimant sur le volet d’État civil, M. Djoubaté a fait savoir ceci :
<< Nous, c’est le volet de l’État civil, parce que quand vous n’avez pas d’extrait de naissance, on ne peut pas vous recenser. Donc, par rapport aux plaintes des citoyens, on a cherché à gérer à notre niveau, parce que chacun joue sa partition dans ce processus de recensement à vocation d’état civil.
Donc, nous sommes descendus sur le terrain. Nous avons vu que certains citoyens avaient des problèmes dus à la lenteur des opérations d’enrôlement. D’après des enquêtes sur le terrain, nous avons redoublé l’effort pour corriger cet état de fait.
En restant au boulot souvent de 23 h jusqu’à 00h parfois. Cela, dans le souci de signer rapidement les extraits pour que chaque citoyen de Matoto rentre en possession de son extrait de naissance et qu’il soit à l’aise. Raison pour laquelle, la capacité des agents recenseurs et leur déploiement ont été renforcés, ainsi que l’accélération du processus pour produire ce bon résultat >>.
Pour lui, ce qui a prévalu à ses résultats, c’est la participation active, la motivation, la détermination de l’ensemble des autorités communales qui ont accompagné ce recensement.
C’est pourquoi. << On a fini hier parce que déjà ça restait cinq quartiers, on a déployé les registres. Il n’y avait plus de citoyens pour demander l’extrait de naissance. Donc c’est une victoire, une fierté pour l’autorité communale et nationale. Si dans une commune les citoyens ne se plaignent plus de recensement, ça a été une réussite >>.
De son côté, Moussa Kanté , agent recenseur à Symbaya école parle du bon déroulement du recensement.

<< Le recensement se déroule très bien, on reçoit peu de citoyens. Parce que tout simplement la quasi-totalité s’est faite déjà enrôlée. Dans ma machine j’ai enrôlé plus de deux mille (2000) personnes, sans compter les autres agents avec lesquels nous travaillons...>>, conclu t-il.
Zézé Enèma Guilavogui