Prenant part à la conférence ministérielle de la Francophonie, Dr Morissanda Kouyaté a fait une annonce non des moindres concernant la fin de la transition en Guinée. Alors que chacun y va de son commentaire sur l’organisation ou non des élections en 2025, le ministre des affaires étrangères, de l’intégration africaine et des guinéens établis à l’étranger fait savoir que toutes les élections se tiendront en 2025.
Selon le patron de la diplomatie guinéenne, le calendrier électoral tel que décliné à ce jour, devra nous conduire à la tenue d’élections générales en 2025.
Par conséquent dit-il, toutes les élections se tiendront en Guinée en 2025.
« Le calendrier tel que décliné à ce jour devra nous conduire à la tenue d’élections générales en 2025. Toutes les élections se tiendront en Guinée en 2025. La première consultation sera avant la fin de cette année, l’adoption de la constitution. Comme c’est au niveau de la magistrature suprême que les populations et la communauté internationale perçoivent mieux les avancées démocratiques, nous pourrions même commencer par l’élection présidentielle comme gage d’engagement », a précisé d’entrée le ministre.
Plus loin, Dr Morissanda Kouyaté a étalé quelques avancées déjà enregistrées pour la tenue des élections en 2025.
«Le gouvernement guinéen a déjà travaillé sur le fichier électoral qui reste la colonne vertébrale du retour à l’ordre constitutionnel. Le processus de recensement administratif à vocation d’état civil-RAVEC avance à grand pas. Dans les régions et les préfectures des bureaux de coordinations sont déjà identifiés ainsi que les sites d’implantation des centres. L’acquisition du matériel informatique notamment 20 mille tablettes. Le Recensement Administratif à Vocation d’Etat civil RAVEC vise à faire en sorte que l’ensemble des personnes en âge de voter et d’établir un fichier électoral biométrique soit recensé de manière à ce qu’il reflète la fiabilité et l’inclusivité de la population électorale guinéenne. La nouvelle constitution ne sera pas une machine à exclure ».
Cette annonce vient davantage répondre aux interrogations des uns et des autres qui se posent des questions sur le quand le retour à l’ordre constitutionnel.
Abdoulaye Bouka Barry