La Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) n’exclut pas une intervention militaire pour rétablir le Président nigérien Mohamed Bazoum dans ses fonctions de président de la République. A cet effet, plusieurs Etats membres de cette organisation ont été appelés pour participer à cette intervention si toutefois elle se tient.
Répondant aux questions de nos confrères de TV5 dans le journal de l’Afrique, le premier ministre, chef du gouvernement de transition, Dr Bernard Goumou a réitéré qu’il n’est pas question pour la Guinée aujourd’hui, de parler d’une intervention militaire au Niger.
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« Tout le monde a pris connaissance du communiqué de nos plus hautes autorités sur la solidarité que nous avons exprimée au peuple frère et aux autorités nigériennes. Pour nous, il faut un dialogue constructif, parce que les peuples africains sont liés par une communauté de textes, par l’histoire, la géographie et la culture. Il faut un dialogue constructif, un dialogue respectueux de la dignité et de la souveraineté de chacun. Nous restons un pays à vocation panafricaniste et il n’est pas question pour nous aujourd’hui, de parler d’une intervention au Niger. Nous prônons le dialogue, un dialogue constructif et respectueux du peuple nigérien et des autorités parce que notre solidarité a été exprimée clairement dans le communiqué de nos plus hautes autorités », a-t-il lancé.
A rappeler que dans une sortie le vendredi dernier, le chef de la junte du Niger, le général Abdourahamane Tiani a fixé la durée de la transition à trois ans.
Abdoulaye Bouka Barry
