Le ministère du Travail et de la Fonction publique a publié, ce mercredi 3 décembre 2025, les résultats officiels des examens professionnels organisés le 15 novembre à l’intention des agents de l’État. À l’occasion d’un point de presse tenu au sein du département, le ministre Faya François Bourouno a présenté les principaux enseignements de cette session qualifiée d’« historique ».
Ces évaluations s’adressaient exclusivement aux fonctionnaires des hiérarchies C, B1 et B2, avec pour objectif d’offrir de nouvelles perspectives de carrière à travers l’accès à des grades et cadres d’emplois supérieurs.
Sur les 15 402 agents inscrits, 13 812 ont effectivement pris part aux épreuves. Au total, 12 770 candidats ont été déclarés admis, soit un taux de réussite remarquable de 92,06 %.
Face aux journalistes, le ministre s’est réjoui de ces performances, soulignant les évolutions engagées dans la gestion de l’administration publique.
« Aujourd’hui, la fonction publique guinéenne repose sur des critères clairs de qualification. Les postes d’encadrement supérieur sont réservés aux agents les plus qualifiés, tandis que les niveaux intermédiaires et d’exécution sont attribués en fonction des compétences et des grades », a-t-il expliqué.
Pour Faya François Bourouno, les résultats obtenus auront des retombées directes sur la situation administrative et financière des admis.
« Certains connaîtront un changement de corps, d’autres de hiérarchie, ou encore un avancement en grade ou en échelon. Ces évolutions s’accompagneront d’améliorations salariales et d’un meilleur positionnement administratif », a-t-il précisé.
Cette session 2025 se distingue également par une forte participation féminine. Sur les 15 402 inscrits, 9 107 étaient des femmes. Parmi les 13 812 candidats ayant composé, 8 406 étaient de sexe féminin, dont 7 812 ont été admises.
Ces chiffres témoignent selon le ministre le progrès notable dans la réduction des inégalités au sein de l’administration.
« La majorité des agents évoluant dans les catégories inférieures sont des femmes. Ces examens contribuent à corriger cette disparité en leur offrant les mêmes chances de progression professionnelle », a-t-il souligné.
Il a également mis en avant la transformation progressive de la place des femmes dans l’appareil d’État .
« Les résultats parlent d’eux-mêmes et illustrent le changement profond en cours », a-t-il ajouté.
Assurant de la continuité du processus, il a annoncé que d’« autres sessions seront organisées », réaffirmant la volonté de l’État d’ancrer ces examens dans une dynamique régulière.
Avant de conclure, Faya François Bourouno a adressé un message aux candidats.
« Je félicite tous les admis à ces examens professionnels 2025 et j’encourage vivement ceux qui n’ont pas réussi. Ce n’est qu’une étape. D’autres opportunités viendront, et ils pourront mieux se préparer. Ces examens sont un droit pour les fonctionnaires, et l’État s’engage à les organiser régulièrement pour soutenir leur évolution de carrière, conformément à la vision du Chef de l’État. »
Hawa Thiam
