Sous la présidence du Premier ministre Amadou Oury Bah, la Guinée et la Chine ont officiellement signé ce mercredi 12 novembre 2025 un accord majeur portant sur la co-construction du Centre de Médecine Conjoint Sino-Africain.
Objectif, moderniser les infrastructures médicales du pays, promouvoir la recherche conjointe et faciliter le transfert des technologies entre les deux nations.
Cette cérémonie de signature a été rehaussée par la présence de plusieurs membres du gouvernement et d’acteurs du secteur de la santé.
Ce partenariat s’inscrit dans la continuité de la coopération sino-guinéenne entamée depuis plusieurs décennies, notamment dans le domaine hospitalier.
Pour le premier ministre chef du gouvernement, « cette initiative va contribuer à élever le niveau de compétence des professionnels de santé tout en garantissant un meilleur accès aux soins pour les populations. Notre région a été impactée par la fièvre hémorragique Ebola, qui a détruit des vies et lourdement affecté notre économie nationale. Et, comme vous le savez, la Covid a pratiquement obligé le monde entier à s’arrêter pendant des mois. Le gouvernement guinéen ambitionne, à travers ce projet, de consolider les bases d’un système de santé résilient et moderne, capable de répondre aux défis sanitaires. », a-t-il souligné.
Outre ces avantages, le chef du gouvernement guinéen a ajouté qu’elle va également renforcer davantage les liens entre la Guinée et la Chine.
« La création du Centre Sino-Africain de Conakry permettra également de renforcer davantage les liens de coopération entre la Guinée et la Chine. À travers la santé, vous avez choisi un secteur très sensible pour démontrer votre attachement à la coopération entre l’Afrique et la Chine. Il va accueillir des unités de formation, de recherche biomédicale, et des services spécialisés intégrant les technologies médicales avancées. Toute chose qui traduit la volonté du gouvernement guinéen de consolider la résilience du système sanitaire national tout en s’appuyant sur les partenariats internationaux pour anticiper de futures crises. »
Bien avant la signature de cet accord relatif à ce Centre de Médecine Conjoint Sino-Africain à Conakry, la Chine avait déjà contribué à la construction et à l’équipement de l’Hôpital Sino-Guinéen, inauguré en 2011, devenu depuis un modèle de coopération Sud-Sud dans le secteur médical.
Hawa Thiam
