Le Premier ministre, Amadou Oury Bah, a procédé le jeudi 23 octobre 2025 à l’inauguration de la centrale à oxygène de l’hôpital régional de Boké.
Fruit de la volonté du gouvernement de renforcer le système de santé en Guinée, cette infrastructure sanitaire permettra désormais d’assurer l’autonomie en oxygène médical pour les besoins de l’hôpital et des structures environnantes. Sa mise en service répond à un besoin crucial des populations de Boké et des localités voisines, notamment pour la prise en charge des urgences et des maladies respiratoires.
Devant le Premier ministre Amadou Oury Bah, le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Oumar Djouhé Bah, a salué la mise en service de cette centrale, qu’il qualifie d’avancée majeure pour le système sanitaire national.
« Cette centrale, moderne et conforme aux standards internationaux, vient répondre à un besoin vital dans la prise en charge des urgences médicales. Elle marque une étape importante dans notre politique d’amélioration continue des services de santé », a-t-il déclaré.
De son côté, le Premier ministre Bah Oury a encouragé le personnel médical et adressé, au nom du chef de l’État, ses remerciements à l’ensemble des acteurs impliqués dans la réalisation de ce projet.
« Je salue le dévouement des agents de santé et leur engagement exemplaire envers les patients. Je remercie également le ministre de la Santé pour son implication personnelle dans le renforcement des capacités d’intervention, aussi bien dans les zones urbaines que rurales », a-t-il indiqué.
Et d’ajouter : « L’inauguration de cette centrale à oxygène illustre la volonté du gouvernement de rapprocher les services de santé des citoyens et de moderniser les infrastructures hospitalières à travers tout le pays. »
Cette initiative constitue ainsi une avancée concrète dans la quête d’un meilleur accès aux soins pour tous les Guinéens, en particulier pour ceux de la région administrative de Boké, où de nombreux citoyens étaient souvent confrontés à un manque d’oxygène médical dans les structures sanitaires.
Hawa Thiam
