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Guinée

Guinée-médias : dehors, ces « soi-disant journalistes » qui polluent notre corporation.

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Le journaliste recueille des informations, les vérifie et les rend accessibles au public. Justement, ce métier autrefois qualifié de Noble est devenu aujourd’hui en Guinée, un fumoir pour ceux-là qui se disent avoir une chance de remuer leurs langues donc, qui se disent être capables de démonter un fait même si celui-ci n’est pas réel. C’est un regret. Mon constat…

La société guinéenne est de nos jours soumise aux faits de certains de ces compatriotes qui enfoncent la bonne image que cette nation porte depuis son indépendance en 1958. Ces citoyens qui rêvent tous d’une société stable et paisible. Paisible oui, par ce qu’une société ne peut refléter que l’image de sa presse.  

C’est un désenchantement que pratiquent, ceux qui se disent journalistes à travers des réseaux sociaux ou des médias physiques installés à travers tout le pays. Pour ceux qui les écoutent et les applaudissent souvent,  ignorent aussi les fondements sacro-saint du métier.

En Guinée. Il suffit de faire une filière où il faut avoir un langage « facile » en français pour se dire un matin de pratiquer le journalisme.

Le droit, la sociologie, la géographie, la philosophie ou une filière similaire pour pouvoir pratiquer ce métier. Je ne suis pas d’accord quand c’est comme ça. Plus tôt ceux-ci peuvent devenir des chroniqueurs et de façon temporaire en cas de besoin par une émission ou une rédaction. Mais, ils ne doivent pas faire de la presse leur métier.

D’aucuns diront même que c’est par ce qu’ils peuvent rien faire de leur profession apprise sur les bancs, qu’ils se jettent dans d’autres choses sans adaptation parfois pour la plupart. C’est dommage ce que nous vivons aujourd’hui. La parole est donnée à tout le monde, ce qui ne se devait pas sans commune mesure.

L’atteinte à la vie privée d’un individu, le mensonge, la diffamation et autres pratiques ne doivent pas être du travail d’un bon journaliste. Les médias ne sont pas des outils de règlement de compte. Parce que, le journaliste n’est pas un juge ou avocat.

Donnons de la valeur à nos métiers, pour avoir le respect des autres. Ne faisons pas de ce métier, un dépotoir, un truc malsain. Il doit garder sa place et son nom d’antan de métier noble.

Pourquoi vouloir toujours être cité tout le temps dans la presse en pensant être célèbre. La Haute autorité de la communication – HAC et le nouveau ministre de l’information ont du pain sur la planche dans le souci de ramener sur les rails ces gens pour bel avenir de notre métier.

Pour rappel, les journalistes sont appelés à respecter la vie privée des individus et la présomption d’innocence, à n’obtenir des informations que « par des moyens légaux et moraux », à rectifier automatiquement et rapidement toutes les informations fausses ou erronées, à éviter toute connivence avec le pouvoir politique.

Je quitte en disant ceci : ‘’comprenez que le mal n’est pas d’un seul côté. L’état n’a aucun intérêt à commettre du tort à la presse si ce n’est pas nécessaire’’.

A bon entendeur, salut !!! Tabanka2050/224626103972

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