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Guinée

16 jours d’activisme : la Guinée mobilisée contre les violences basées sur le genre

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Les 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles ont été officiellement lancés le lundi 01 décembre 2025 à l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry. La cérémonie a réuni étudiants, enseignants, membres du gouvernement, acteurs de la société civile ainsi que des partenaires techniques et financiers.

La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités, notamment la ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Aminata Kaba, la ministre de la Pêche et de l’Économie maritime, Fatima Camara, ainsi que Maimouna Yombouno, première vice-présidente du CNT.

Prenant la parole à cette occasion, la ministre de la Promotion féminine, de l’Enfance et des Personnes vulnérables, Charlotte Daffé, a rappelé le contexte particulier de cette édition 2025, placée sous le thème de la lutte contre les violences numériques.

« Cette cérémonie de lancement des 16 jours d’activisme, édition 2025, est placée sous le sceau de la lutte contre les violences numériques. Un phénomène de plus en plus préoccupant à l’ère des réseaux sociaux : cyberharcèlement, chantages en ligne, atteintes à la dignité. Autant de formes de violences qui frappent aujourd’hui des milliers de femmes et de jeunes filles dans le silence », a déclaré la ministre.

Elle a ajouté que, durant ces 16 jours, « la Guinée vivra au rythme des campagnes de sensibilisation, des échanges communautaires, ainsi que des actions de prévention et de protection ».

Pour Charlotte Daffé, le message à porter durant cette campagne est sans équivoque : « Le message est clair : il faut lutter contre le silence, car le silence nourrit la violence. Nous devons prôner l’engagement collectif pour faire reculer ce fléau ».

Après le lancement officiel, des panels de discussion ont été animés par le professeur Hassan Bah, médecin légiste, et la journaliste Moussa Yéro Bah.
Le premier panel, consacré aux violences numériques, a permis aux participants de mieux comprendre leurs impacts psychologiques et sociaux. De son côté, la journaliste Moussa Yéro Bah a interpellé l’auditoire sur la responsabilité des médias et des plateformes numériques dans la lutte contre ces dérives.

Ces échanges ont suscité de vives réactions parmi les étudiants, visiblement concernés par cette problématique contemporaine.

Hawa Thiam

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