Le ministère de l’information et de la communication à travers la Direction du Fonds d’Appui au Développement des Médias (FADEM) a reçu ce jeudi 07 août 2025, des représentants des médias privés et des associations de presse. Objectif, leur expliquer le contenu du projet de la nouvelle Constitution afin qu’ils puissent à leur tour de vulgariser pour davantage favoriser sa compréhension par les citoyens.
Acteurs clés dans le cadre de la vulgarisation du projet de la nouvelle constitution cela, par les multiples canaux qu’ils disposent, pour le Directeur Général du Fonds d’Appui au Développement des Médias ( FADEM) Souleymane Bah, cette rencontre d’échanges vise à outiller les journalistes et les représentants des associations sur les différentes innovations de la nouvelle Constitution qui doit être soumise au vote référendaire le 21 septembre prochain.
«Chers membres de l’association professionnelle de la presse privée en Guinée, également de la presse publique en Guinée, bienvenue à cette activité organisée au nom du ministère de l’Information et de la Communication en collaboration avec la direction nationale du ministère de l’Information et de la Communication en relation avec les médias privés. Le but de cet atelier ou de cet échange est de permettre à nos journalistes guinéens de s’approprier des différentes innovations du projet de la nouvelle constitution dont les Guinéens doivent prendre décision et voter le 21 septembre. Cette rencontre va vous permettre de comprendre les contours, les enjeux de la nouvelle constitution. Cela va vous permettre de bien vulgariser son contenu auprès de la population à la base afin de prendre des décisions éclairées. L’idée ici c’est d’échanger et de vous donner le contenu afin de permettre à la population à la base de s’approprier de ce contenu et de permettre à nous les experts dans ce domaine d’avoir un langage plus clair pour une meilleure diffusion auprès de la population», a indiqué le Directeur du FADEM.

De son côté, Alpha Abdoulaye Diallo de l’Union de la Presse Francophone (UPF) a, au nom des participants pris l’engagement de participer activement à la vulgarisation du contenu dudit projet de Constitution.
«C’est un honneur pour nous d’être reçus ce matin par le ministre de l’information et de la communication et son cabinet à l’effet de nous présenter officiellement le projet de nouvelle constitution de notre pays. Et comme nous le savons, l’un des principes du journalisme consiste à servir les intérêts du citoyen. Et comme tel, nous restons debout pour vulgariser ce projet de nouvelle constitution. Lequel projet représente la loi suprême de notre pays duquel dépend la vie de notre profession », a promis les participants par la voix de Alpha Abdoulaye Diallo.

Présidant la cérémonie de lancement officiel, le ministre de l’information et de la communication Fana Soumah n’a pas manqué de rappeler aux participants sa volonté toujours affichée de fédérer l’ensemble des médias de notre pays. Pour lui, la vulgarisation du projet de la nouvelle Constitution passe par l’implication de l’ensemble des médias de notre pays.
« Vous savez que depuis ma prise de fonction, j’ai dit à qui veut l’entendre que je veux une presse unie. Je veux une famille en réalité. La semaine passée, on a organisé une séance de vulgarisation à la RTG. Mais c’est vrai que tous les médias étaient conviés. Ce que j’ai constaté, c’est seulement les médias du service public qui étaient nombreux. Donc, j’avais dit au DG de FADEM, d’essayer de travailler avec la direction nationale de la communication pour voir comment rencontrer les autres médias. Parce qu’en réalité, quand on dit médias, ce n’est pas seulement la RTG ou les médias du service public. C’est vraiment l’ensemble des médias que nous, aujourd’hui, on a besoin pour les impliquer dans la vulgarisation.
Qui dit vulgarisation, je pense qu’il faut absolument l’implication des médias».
Et le ministre d’ajouter, « Quand on dit par exemple, à un cadre d’aller vulgariser le projet, il peut aller de famille en famille. Mais quand vous, journalistes vous prenez vos micros c’est tout le monde qui est informé. Ce que nous nous pouvons faire, les autres ne peuvent pas le faire. Donc j’ai dit absolument, il faudrait que les journalistes soient fortement impliqués dans la vulgarisation. C’est pourquoi ce matin, vous êtes là », a laissé entendre le ministre.

Le conseiller juridique du ministère de l’information et de la communication Sékou Paul Yaradouno a expliqué aux participants toutes les grandes innovations issues de ce projet. C’est le cas notamment, du mandat présidentiel qui est passé de 05 à 07 ans, l’accès obligatoire des enfants à l’école jusqu’à l’âge de 17 ans, l’intégration du Sénat et tant d’autres volets importants.
La cérémonie a pris fin par la distribution des exemplaires aux différents participants
Abdoulaye Bouka Barry