Confirmée en Novembre 2021 comme Directrice Générale de l’Office de protection du genre de l’enfance et des mœurs (OPROGEM) par le gouvernement par décret présidentiel, Marie Gomez incarne des compétences dont les galons ne se trouvent pas affichés sur plusieurs de ses semblables.
Quelqu’un ne disait-il pas que « Naître Femme n’est pas une fatalité », fin de citation. De cette Maxime, l’on peut tout simplement enduire que la Commissaire Divisionnaire Marie Gomez n’en veut rien aux talents et aux compétences des hommes au vu de tout ce qu’elle apporte comme visibilité sur son institution à travers des activités qui dessinent déjà, un meilleur espoir pour les nombreuses victimes qu’elle défend au quotidien.
D’abord logée dans une petite enseigne sise dans la cour de la Direction de la Police Judiciaire- DPJ dans la commune de Kaloum, Dame Gomez et toute son équipe occupent à date, un R+2 dans la cour du TPI de Coléah dans la commune de Matam, Conakry. Une extension de l’institution voulue par les autorités de la transition ce, en fonction de l’immensité des tâches qui remplissent sa feuille de route en qualité désormais de Directrice générale.
C’est un édifice construit et équipé sous les couleurs des fraternelle et traditionnelle relations établies entre la Guinée et son partenaire de l’Union européenne.
Sous tutelle du ministère de la sécurité et de la protection civile, interrogeons-nous sur ce que défend l’OPROGEM.
Siège de L’OPROGEM Matam
L’Office de protection du genre de l’enfance et des mœurs (OPROGEM) collecte, échange et partage des données sur la protection de l’enfance, des femmes et de la moralité, sur l’identité de ceux, responsables de la violation de ces principes et de leurs complices, la surveillance des entrées et des sorties des enfants du territoire.
Des missions que cette institution assume sans gêne par ce que dirigée par une dame qui sait ce qu’elle veut dans le sillage de répondre aux aspirations des plus hautes autorités.
De Conakry à l’intérieur du pays, ces sujets qui étaient hier tabous dans nos quartiers, famille et société sont aujourd’hui expliqués par l’office de protection face à des citoyens qui décèlent du jour le jour, des dangers que ces actes pouvaient commettre.
Par exemple, récemment à la tête d’une forte délégation, la Directrice générale était encore en région pour des partages d’information, suivi de messages d’information. De Forécaryah à Nzérékoré en passant par Kankan et Faranah, l’idéal pour la Patronne de l’OPROGEM est toujours de prôner un changement de comportement face aux abus sociaux à l’égard des femmes et des enfants dans ces différentes localités du pays.
« Pour donc mettre fin à ces pratiques ignobles, il faut une synergie d’action entre la population et les services compétents. Ayez le courage de dénoncer tous les cas de VBG », un message que la Directrice Générale véhicule partout où elle passe pour un meilleur équilibre social pour toutes ces victimes de brimades.
Ces actions citées plus haut ainsi que d’autres, apparaissent comme des fruits d’une marque de confiance des autorités de la transition qui, en confirmant cette dame au poste de Directrice Générale de l’OPROGEM, savaient déjà qu’elle pourra apporter son mieux pour le rayonnement de cette Institution.
Toujours entre deux avions pour des formations et des remises à niveau au nom de son département et de la Guinée, Colonelle Marie Gomez au-delà de la Guinée est de nos jours, une référence sur le continent sur des questions du genre et de la protection de l’enfance et des mœurs. Elle le fait sous une éloquence et une détermination très remarquables par ce que maitrisant les sujets qu’elle évoque. On dit tout simplement, Bravo !
Nous y reviendrons !
Tabanka SYLLA