Les différentes rencontres avec les acteurs de la presse se poursuivent au niveau du ministère de l’information et de la communication. C’est dans ce cadre que le secrétaire général dudit ministère Souleymane Thianguel Bah a officiellement lancé le mardi 23 juillet 2024, les travaux de l’atelier de réflexion sur les contraintes de la presse écrite à l’ère du numérique.
Cette formation en faveur des acteurs de la presse écrite organisée par le Ministère de l’information et de la communication en partenariat avec le Fonds d’appui au développement des médias (FADEM) se fixe pour objectif, de réfléchir et d’échanger autour des sujets de la presse écrite à l’ère du numérique afin d’identifier les contraintes en vue de la replacer dans sa mission originelle.
A en croire le directeur général de FADEM, Souleymane Bah, « Cette formation permettra durant les deux jours d’intenses travaux aux journalistes venus des différents journaux du pays de réfléchir et d’échanger autour des sujets afin d’identifier les contraintes de la presse écrite en vue de la replacer dans sa mission originelle ».
Et le Directeur du FADEM d’ajouter « En Guinée, la presse écrite est sous une menace existentielle, son lectorat fragmenté par la révolution numérique. Elle doit donc s’adapter à ce nouveau contexte. Le présent atelier est un espace de réflexion sur les contraintes de fonctionnement de la presse écrite et la définition de pistes pour sa survie dans le contexte socio-économique et technologique Guinéen. L’objectif général de cet atelier est d’identifier les contraintes et de replacer la presse écrite dans sa mission originelle. Pour le FADEM, soutenir les médias est essentiel pour la vitalité de la démocratie dans notre pays », a-t-il indiqué dans son discours.
De son côté, la présidente de l’Association Guinéenne des éditeurs de la presse indépendante (AGEPI), Aminata Camara a dans son discours laissé entendre que « La presse écrite guinéenne est à la croisée des chemins. En plus de ses problèmes avec les annonceurs et les méventes des journaux, elle est aujourd’hui sur une menace réelle. Justement l’objectif entre autres de cet atelier est d’identifier les contraintes et de replacer cette presse dans sa mission originelle. Au terme des deux jours d’intenses travaux, un rapport portant sur la problématique de la presse écrite guinéenne sera produit et soyez sûrs que les propositions et les recommandations issues de cet atelier seront prises en compte dans le souci de relever ce grand défi auquel nous nous trouvons face à l’ère du numérique », a promis la présidente de l’AGEPI.
Présidant la cérémonie de lancement officiel, le secrétaire général du ministère de l’information et de la communication, Souleymane Bah a, au nom du ministre Fana Soumah invité les acteurs de la presse écrite à plus d’engagement pour faire du numérique une opportunité pour la presse écrite.
« Nous devons voir la transformation numérique non pas comme une menace, mais comme une opportunité pour réinventer la presse écrite. Pour y parvenir, je vous invite à élaborer un modèle économique afin de surmonter les contraintes actuelles. Ce qui permettra d’assurer un avenir prospère et durable à votre secteur », a invité le ministre par la voix de son secrétaire général.
A rappeler que cette formation intervient après celle organisée la semaine dernière avec les animateurs des émissions interactives.
Abdoulaye Bouka Barry